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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 20:42

Avec tous mes voeux à tous ceux qui passeront par ici !

Retour en Bretagne / / Pleut, ma Bretagne, arrose-moi / De ta tempête ; / Tu me fais un accueil de roi, / Dieux, à tue-tête ! / / Chaque nuage est là. Quand toi, / De ta baguette, / Les mets au garde-à-vous, ta loi / Est leur prophète ! / / Et c’est ainsi, quand je reviens, / Que leurs trompettes / Sonnent, fort et clair ! Eux, tes chiens, / / – De belles bêtes ! – / Me chantent, joyeux : « Tu reviens ! » / Ah, quelles fêtes ! / / Stellamaris

(Photographie : Pluie et brume en forêt de Huelgoat)

(Sonnet ïambique)

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 19:45

Culte à Neptune / / Tant et tant de voiliers, de barques, de vaisseaux, / Grands et petits mêlés en une foule dense / Recouvrent l’océan, et l’horizon immense / N’est plus, car l’ont vaincu leurs furieux assauts ! / / C’est un culte à Neptune, aux enjeux colossaux ; / Pourra-t-il, apaisé par l’encens de leur danse, / Pardonner à l’humain qui, dans sa négligence, / Y verse sans frémir ses détritus à seaux ? / / Les plus grands, nonchalants, n’ont de cœur à l’ouvrage / Et voguent au moteur. N’est-ce un terrible outrage ? / Pour ce dieu bienveillant, Éole est comme un fils ! / / Mais les humbles, nombreux, en foule besogneuse / S’en vont tirant des bords, tout comme au temps jadis ; / Cela saura calmer son ire ravageuse ! / / Stellamaris

( Photographie : Une petite partie de la flottille des Tonnerres de Brest, à la sortie du Goulet de Brest )

( Sonnet français )

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 10:26

Recouvrance / / Le pont rend son tablier, / Et plus personne ne passe. / Recouvrance est oublié, / Et d’être isolé se lasse ; / Que lui vaut cette disgrâce ? / Écoutez son plaidoyer, / Ce quartier, c’est mon foyer ! / / Déjà, pour le chansonnier, / N’y vit que la populace / Pour qui, pourquoi le nier, / La vie est longue mélasse ; / « Pas de chance », l’on s’en lasse ! / Écoutez son plaidoyer, / Ce quartier, c’est mon foyer ! / / Il est dur comme l’acier / Ce peuple qui vit en face / Des beaux quartiers ! Le nier ? / Oh, que nul n’ait cette audace, / Il est hargneux et tenace ! / Écoutez son plaidoyer, / Ce quartier, c’est mon foyer ! / / On le méprise ? Il se tasse, / Mais âpre est sa carapace ! / Écoutez son plaidoyer, / Ce quartier, c’est mon foyer ! / / Stellamaris

(Ballade baladante avec refrain sur deux vers)

(Photographie : Opérations de remplacement du tablier du Pont de Recouvrance en vue du passage du tramway)

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 08:34

Le Notre-Dame de Rumengol / / Travailleur de la mer, trimant comme un forçat / Beaucoup te méprisaient, esclave imperturbable ; / Tu parcourais la rade en transportant du sable, / De chantier en chantier, et tous disaient « Oh, ça ? / / C’est un esclave obèse, oyez ; Sancho Pança / Était plus distingué, si l’on en croit la fable ! / L’imaginer courir, ou valser, ce minable ? / Il n’est fier régatier, ni danseur de salsa ! » / / Tu leur riais au nez, ne leur prêtant l’oreille, / Et poursuivais ta tâche, infatigable abeille, / Marée après marée, et de jour, et de nuit. / / Que les temps ont changé ! Chaque jour, c’est dimanche, / On t’admire et bichonne, on t’honore, aujourd’hui ! / Admiré des passants, tu tiens là ta revanche ! / / Stellamaris

(Photographie : le Notre-Dame de Rumengol en rade de Brest)

(Sonnet)

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 23:02

Saint-Malo / / Que les temps ont changé ! Si les murs restent fiers / Eux qui virent passer tant, tant et tant d’hiers, / Il règne sur les lieux un doux air d’indolence ; / L’on ne craint plus l’Anglais, brandissant haut la lance ! / / Des corsaires, ces preux, l’on chante les exploits, / Harcelant l’ennemi pour la gloire des rois … / Le sang, l’or, le butin, ce fut leur espérance ? / L’on ne craint plus l’Anglais, brandissant haut la lance ! / / L’on renomma la Manche, en ces jours – Oui, la mer ! – / Après tant de combats, son vrai nom fut : L’enfer. / Représailles sans fin, ivresse de vengeance … / L’on ne craint plus l’Anglais, brandissant haut la lance ! / / Ô, haine inexpugnable, ogresse, tu pris fin ; / Qui te vainquit ? Je crois que le dernier défunt / Fut le repas de trop … ta mort fut de bombance ! / L’on ne craint plus l’Anglais, brandissant haut la lance ! / / Ils viennent, maintenant, en touristes nombreux ; / Nul ne leur prête plus de desseins ténébreux ! / Sur la plage, on se dore, et puis le soir, l’on danse … / L’on ne craint plus l’Anglais, brandissant haut la lance ! / / Stellamaris(photographie : Plage et remparts de Saint-Malo)(Balladine)

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 18:47

En écho à un poème d'un ami du Maroc ; j'ai utilisé les mêmes mots-rimes ...

Etés hivernaux / / Ce jour, un ami cher, du Maroc, en sueur, / M'écrivit pour se plaindre : « Ô, brûlantes fournaises ! / Comment donc endurer, sans fuir, ces cieux de braises ? » / Ami, viens parmi nous, loin de l’été brûleur ! / / La brume sera douce à ton âme assoiffée, / Et le vent pansera, par ses frais tourbillons, / Les rais de feu gravés par tant de gravillons / Ardents, sur chaque arpent de ta chair étouffée. / / Quelle douce fraicheur, quand la bruine moitit / Toute chose et que tout, en ville, ralentit / Pour en goûter le suc … Oui, l’indolence est reine, / / Car le Ciel nous bénit ! Nous sommes installés / Dans un doux paradis, où même les galets / Et le sable, à la plage, évoquent la fontaine, / / Tant ils sont frais aux pieds ! Ici, quand l’on dit « secs » / L’on parle de biscuits, bien savoureux aux becs, / Qui sustentent si bien les marcheurs de la plaine ! / / Stellamaris

(Photographie : Un remorqueur de haute mer quitte le port de Brest dans la brume, un matin de plein été)

(Sonnet estrambot)

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 15:55

Les champs de l’Île de Sein / / La lande de cette île est un damier serré / De rustiques murets ; entre eux, chaque carré / D’herbe est tout juste grand comme un mouchoir de poche ! / Que de labeur – Pour rien ? – Pour construire cela ! / / Il fallut défricher, enlever chaque roche / Les empiler en murs, pour qu’enfin le terrain / Se retrouve abrité des tempêtes d’airain / Qui couchent le froment et sans pitié le fauchent ! / / Que de labeur – Pourquoi ? – Pour construire cela ! / / Les femmes alors pouvaient espérer, là ; / Cultivant à la main, sans le moindre répit, / Pendant que leurs maris défiaient l’au-delà / En pêchant sans répit aux eaux du Walhalla, / Une maigre moisson, du pain noir décrépit. / / Stellamaris(Sonnet irrationnel)(Photographie : Crépuscule sur l'Île de Sein)

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 19:24

Ressac (soirée à l’île de Sein) / / Le bruit du ressac sur le quai / Doucement me berce et m’apaise ; / Quand il y claque par paquet / Je me sens bien, rien ne me pèse ! / / La ville, comme un foutriquet, / Je l’ai larguée ; elle est fadaise ! / Je me repais à ce banquet / D’océan. Belle parenthèse ! / / Rien ne vrombit, sinon la mer ; / La brise douce remplit l’air ; / Pour seuls klaxons : les goélands ! / / Au fond de mon cœur, je descends / Sans me presser, à pas bien lents, / En m’imprégnant de cet encens … / / Stellamaris

(sonnet)

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 20:45

Folie ! / / Quoi ? L’immeuble danse ? Il est, pour une fois, / Pris soudainement d’un doux vent de folie ! / La vie au bureau soudain devient jolie, / Ivre, de guingois ! / / Stellamaris(strophe sapphique)

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 22:57

Jaillis du passé / / Trois fiers géants sont jaillis du passé / Pour s’enfoncer aussitôt dans la brume. / Qui les conduit ? Quel marin trépassé ? / Trois fiers géants sont jaillis du passé / Que l’on croyait révolu, dépassé ; / Quel est-ce songe ? Ô, magie, on te hume / Quand, par bonheur, notre raison s’enrhume / Et que la muse, avec nous, veut valser ! / Trois fiers géants sont jaillis du passé / Pour s’enfoncer aussitôt dans la brume. / / Stellamaris

(triolet)

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