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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
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  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 21:37

Après "Le Corbeau" et "Seul", je vous soumets une autre tentative, en hommage à cet immense auteur, de transposer en langue française d'un de ses poèmes, "Lenore", comme il aurait pu le faire, avec la même rigueur formelle que l'original en langue anglaise, s'il avait voulu l'écrire en français ; ce n'est donc bien évidemment pas une traduction mot à mot, mais j'ai toutefois essayé de rester aussi proche de l'original que possible.

Lenore / Poème d'Edgar Allan Poe adapté à la versification française par Stellamaris / / Le bol d’or est brisé ! L'esprit Vole à jamais ! / Sonne, glas ! Une sainte âme au Styx, désormais ! / Et, Guy de Vere, as-tu l’œil sec ? Tes pleurs arbore, / Ou jamais plus ! Car vois, ci-gît ton cœur, Lenore ! / Viens ! Le rite soit lu, les complaintes – lento – / Soient hymne pour la Reine, hélas, morte si tôt ; / Elle, morte deux fois d’être morte si tôt. / / Vous aimez sa santé, sa fierté vous écœure, / Cruels ! L’ayant bénie en sa fin – Qu’elle meure ! –, / Comment le requiem peut-il être chanté / Par vous, aux yeux mauvais, au verbe frelaté ? / L’innocence mourut par vous en son été ! / / Peccavimus, mais sois plus calme ! Et qu’un cantique / Solennel soit, pour cette morte, un viatique ! / Lenore nous précède, Espoir à son coté ; / Tu restes fou pour cet enfant, félicité / À toi promise ! Et noble, elle gît, adorable : / Vivent ses cheveux d’or, mais non pas ses beaux yeux ; / Si ses cheveux vivent encor, morts sont ses yeux. / / Partez ! Ce soir, mon cœur léger ne veut complainte ! / Elle vole avec l’ange, et ma louange tinte ! / Et nul glas n’ôtera la sainte joie au cœur / Survolant, de très haut, la terre de noirceur ; / Amis d’en bas, d’en haut, déchirent le fantôme / Entre enfer et hauteurs du glorieux Royaume ; / Entre pleurs et douleurs, et le Roi du Royaume.

(Illustration : L'ange Raphael en vol, extrait d'une fresque d'Eustache Le Sueur)

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 21:20

Après "Le Corbeau", je vous soumets une autre tentative, en hommage à cet immense auteur, de transposer en langue française d'un de ses poèmes, "Alone", comme il aurait pu le faire, avec la même rigueur formelle que l'original en langue anglaise, s'il avait voulu l'écrire en français ; ce n'est donc bien évidemment pas une traduction mot à mot, mais j'ai toutefois essayé de rester aussi proche de l'original que possible.

Seul / / Poème d’Edgar Poe adapté à la versification française par Stellamaris / / Depuis l’enfance je ne suis / Comme les autres ; je ne puis / Voir comme eux ; mes passions, guère / N’ont même source printanière. / Pas plus leurs eaux ne m’ont baillé / Ma peine. Oh, pouvais-je éveiller / Mon cœur à leur joie ordinaire ? / Tout ce que j’aimais, solitaire / Je l’aimais, depuis le début / De ma vie orageuse, bu / De la joie ou peine profonde / Dont chaque mystère m’inonde ; / De la fontaine ou du torrent / Ou du rouge à-pic d’un très grand / Mont, du soleil qui m’enveloppe, / De l’automne dont l’or me dope, / De l’éclair déchirant les cieux / Dans son vol devant moi, hargneux, / De l’orage, tempête énorme / Et du nuage prenant forme / (Quand, ailleurs, le séjour des dieux / Était bleu) d'un diable à mes yeux.

(Photographie de Stellamaris)

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 14:54

Pour cet hommage à Edgar Allan Poe, je n'ai pas à proprement parler essayé de traduire son poème, The Raven - Baudelaire et Mallarmé l'ont fait mieux que je ne pourrais le faire - Mais de le transposer en langue française, comme il aurait pu le faire, avec la même rigueur formelle que l'original en langue anglaise, s'il avait voulu l'écrire en français ; ce n'est donc bien évidemment pas une traduction mot à mot, mais j'ai toutefois essayé d'être aussi proche de l'original que possible

L'illustration est de Manet, dessinée à l'occasion de la publication de la traduction française par Mallarmé

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