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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 20:40

Toujours dans le même jeu de rôles, nos personnages ont loué un des bateaux qui naviguent sur cet étrange fleuve de sable pour se rapprocher d'Abaharanah, la ville de la sorcière ; mais le désert peut être dangereux, ils ont fait une terrible rencontre... (J'ai mis le poème dans la bouche du nautonier)

Chimère de nuages / / Quel est donc ce nuage / Qui semble pris de rage, / Allant contre le vent ? / / Alerte à la chimère ! / / Ce cauchemar vivant / Est pire qu’un orage, / Fuyons avec courage, / On en meurt trop souvent ! / / Terrible est la chimère / / Et je me désespère ; / Voyez, elle a broyé, / Avalé ma galère, / C’est en piéton que j’erre, / Me voilà dépouillé ! / / Stellamaris

(Illustration issue du livre "Créatures des contrées du rêve", de Sandy Petersen)

(Sonnet irrationnel)

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 22:22

Toujours dans le même jeu de rôles, en route pour aller rencontrer la sorcière de Zaïs, nos personnages passent par sa ville natale

Zaïs / / En approchant, l’on voit tomber un crépuscule / Perpétuel, où l’on s’avance en somnambule, / Ainsi, l’on sait qu’on s’approche de la cité ; / / Mais de la voir, ô dieux, quel choc ! Quelle merveille ! / / Qui donc pourra rendre justice à sa beauté ? / L’albâtre des palais de dix mille feux brûle, / Le diamant, comme ornement, partout pullule ; / Sur les canaux, tant de reflets, quelle gaieté ! / / Mais je retiens, par dessus tout, cette merveille / / Moins clinquante peut-être, et pourtant bien plus vieille, / Vieille comme le monde et comme le désert : / Une étrange rivière, à nulle autre pareille, / De sable sont ses flots ! De son port appareille / Une flotte comme on n’en voit jamais en mer ! / / Stellamaris

(Illustration : Carte des contrées du rêve de Lovecraft prise sur Internet, ici)

(Sonnet irrationnel)

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 13:47

(Suite et fin des deux poèmes précédents)

Complainte de la sorcière de Zaïs – 3ème et dernière partie / / Ténèbres, désespoir, / Ma colère et ma force, / Derrière votre écorce / Où nul ne peut me voir, / Je me cache et m’efforce / À tenir bon sans choir, / Ténèbres, désespoir, / Ma colère et ma force ! / / Ténèbres, désespoir, / Ma colère et ma force, / Ma puissance retorse, / Mon terrible vouloir / Ont en vous leur amorce ; / Ils sont votre miroir, / Ténèbres, désespoir, / Ma colère et ma force ! / / Ténèbres, désespoir, / Ma colère et ma force, / Vous bombez fort le torse / Contre qui croit pouvoir / Huer mes traits de morse ; / Il mourra dans le noir, / Ténèbres, désespoir, / Ma colère et ma force ! / / Ténèbres, désespoir, / Ma colère et ma force, / Quel éternel divorce, / Quel sinistre étouffoir ! / Divinité retorse, / Cruel est ton vouloir, / Ténèbres, désespoir, / Ma colère et ma force ! / / Stellamaris

(Image prise sur Internet, ici)

(Variante de balladine)

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 08:04

Suite du poème d'avant-hier...

Complainte de la sorcière de Zaïs - 2ème partie / / Le messager masqué / M’attendait en son piège, / Corps qui se désagrège / Et visage attaqué / Par l’acide ; puissé-je / N’avoir pour Jean craqué ! / Le messager masqué . M’attendait en son piège. / / Le messager masqué / M’attendait en son piège, / Il me dit « sacrilège, / D’avoir revendiqué / La main de tel qui siège / À ma droite flanqué ! » / Le messager masqué / M’attendait en son piège. / / Le messager masqué / M’attendait en son piège, / Et par son sortilège, / Il m’a soudain plaqué / Sa hideur, florilège / De ses maux ; je m’arquai ! / Le messager masqué / M’attendait en son piège. / / Le messager masqué / M’attendait en son piège ; / Quel douteux privilège : / Je reste sur le quai ; / La mort point ne t’allège, / Mal qu’il a provoqué ! / Le messager masqué / M’attendait en son piège. / / Stellamaris

(Image prise sur internet, ici)

(variante de balladine)

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 22:36

Toujours dans le même jeu de rôles, nos personnages, conscients de ne pouvoir affronter les défis qui les attendent sans avoir à leur côté de puissants alliés, se sont fait conseiller d'aller chercher l'aide d'une sorcière, la sorcière de Zaïs, qui a eu maille à partir avec Nyarlathotep. Pour le moment, afin de se préparer à cette rencontre, ils écoutent son histoire. Comme elle est longue, elle s'étalera sur plusieurs poèmes...

Complainte de la sorcière de Zaïs - 1ère partie / / Mon malheur fut scellé / Dès que le vit mon âme. / Nul visage de femme / Onc n’avait égalé / La beauté du mien ; dame ! / Cela s’en est allé ! / Mon malheur fut scellé / Dès que le vit mon âme. / / Mon malheur fut scellé / Dès que le vit mon âme. / Un désir fou, de flamme, / Sitôt s’est envolé, / N’acceptant nul dictame / Car il ne fut comblé ; / Mon malheur fut scellé / Dès que le vit mon âme. / / Mon malheur fut scellé / Dès que le vit mon âme. / Au grand jamais, l’infâme / N’en fut même troublé / Et mon cœur, par sa lame / Se mourait, mutilé. / Mon malheur fut scellé / Dès que le vit mon âme. / / Mon malheur fut scellé / Dès que le vit mon âme. / Le déclencheur du drame / Fut un sorcier zélé / Vendant, pour qu’il se pâme, / Un philtre inégalé ! / Mon malheur fut scellé / Dès que le vit mon âme. / / Stellamaris

(variante de balladine)

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:40

Toujours dans le même jeu de rôles, le personnage d'Alwena nous quitte, après avoir affronté Xura cet été, il ne se sent pas d'affronter ces nouveaux défis... (En fait, c'est la traduction scénaristique du fait que le joueur, trop pris, décide d'abandonner la campagne !)

Cauchemar sur cauchemar / / Cauchemar sur cauchemar… / C’est un sombre traquenard, / Déjà, ma raison vacille, / / Je prends peur… Alors, je fuis ! / / Ce n’est une peccadille, / Cet ennemi bien trop fort / Pourrait me vaincre en mon for, / Je ne serais qu’escarbille ! / / Que j’ai peur ! Alors, je fuis / / Aussi loin que je le puis ! / Mes amis restent sur place, / Ils sont bien plus forts que moi, / Eux vaincront ! En eux, j’ai foi ! / Moi, devant eux, je m’efface. / / Stellamaris

(Image : Portrait de H.P. Lovecraft pris sur Internet, ici)

(Sonnet irrationnel)

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 16:56

Toujours dans le même jeu de rôles, voici le discours que tient John Smith, le mari de Gwen Du, l'hôte de nos personnages (ils sont allés lui rendre visite à l'hôpital psychiatrique de Morlaix, où il est interné)

Prisonnier de ce monde / / Ce monde sans saveur, quelle sombre prison ! / Pourquoi donc suis-je ici ? Qu’est-ce donc qui m’entrave, / Me maintient ici-bas ? J’y suis comme un esclave, / J’y pleure et m’y morfonds, sans rime ni raison ! / Je veux retourner où je ne suis une épave, / Je ne vis qu’en Kadath, c’est là qu’est ma maison ! / / Ce monde sans saveur, quelle sombre prison ! / Tout est douleur et peine, et de sens tout est vide ; / Et mon âme me quitte, et je deviens livide… / Mais quand ces yeux sont clos, je tombe en pâmoison, / Retrouvant ce pays où tout est si splendide ; / Je ne vis qu’en Kadath, c’est là qu’est ma maison ! / / Ce monde sans saveur, quelle sombre prison ! / Je le fuis, je repars arpenter ces contrées / – Dylath Leen et Sarnath, et ces forêts sacrées / De champignons géants ! – Mais Xura – trahison ! – / Fut détruite et ses tours pour toujours effondrées… / Je ne vis qu’en Kadath, c’est là qu’est ma maison ! / / Ce monde sans saveur, quelle sombre prison ! / Mais mon amour m’attend à la cour somptueuse / Du sombre Pharaon ; que mon âme est heureuse / De ta grandeur, ô grand vizir, mon horizon, / Mon cœur, mon bel époux à l’humeur ombrageuse ! / Je ne vis qu’en Kadath, c’est là qu’est ma maison ! / / Stellamaris

(Illustration : Statue du Grand Vizir Imohtep au musée du Louvre)

(Balladine)

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 22:04

Toujours dans le même jeu de rôles, nos personnages découvrent comment tous les Au Lys ont été amenés à leur perte par des Kerlanndu dans les contrées du rêve...

Mortelle amitié / / Quelle perversion, vous tous, les Kerlanndu, / Vous mettez à traquer, jusqu’à voir répandu / Son sang, tout fils du Lys ; cette race est maudite ! / / En rêve vous osez leur parler d’amitié, / / Parfois même d’amour… Nul n’est plus hypocrite ! / Celui qui vous écoute est aussitôt perdu, / La folie est le prix du fruit qu’il a mordu ; / Mais votre charme est tel que pas un ne vous quitte ! / / Dans le rêve il mourra de par votre amitié / / Ou votre amour, celui qui fut par vous choyé ! / Il n’a plus sa raison, il pleure et désespère / Car vous l’avez conduit où périt, dépouillé / De son humanité, l’innocent effrayé… / La mort qui le prendra lui paraîtra légère ! / / Stellamaris

(Illustration : tableau de Jérôme Bosch)

(Sonnet irrationnel)

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 11:34

Toujours dans le même jeu de rôles, dans les contrées du rêve Gwendal, pour assouvir un vieux contentieux avec le Colonel des chats (cf. Xura), lui envoie un assaut de papillons de lumière. Celui-ci s'en régale, puis revient vite à la mission en lui donnant un conseil qui s'avérera précieux par la suite...

Papillons de lumière / / Ces papillons de lumière / Par lesquels tu m’assaillis, / Dans un joyeux chamaillis, / Leur assaut n’est incendiaire ! / Mais, pour mon apéritif, / De les croquer, c’est festif ! / / Ces papillons de lumière… / Croyais-tu donc m’ennuyer / En m’en faisant festoyer ? / Cette idée est singulière ! / Mais n’as-tu mieux à penser, / À Kadath, pour commencer ? / / Ces papillons de lumière / Fuiront tels des malandrins / Devant ce dieu que tu crains ; / Mais je sais une rombière / Qui souffrit beaucoup de lui ; / Cherche vite son appui ! / / Ces papillons de lumière, / Je m’en fous ! Pense plutôt / À faire entrer au plus / Dans la danse la sorcière / Qui vola notre cité ; / Tout sera facilité ! / / Stellamaris

(Illustration prise sur Internet, ici)

(Balladine)

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 18:32

Toujours dans le même jeu de rôles, nos personnages découvrent ce poème, écrit par un descendant d'un parent de Jean Kerlanndu, le templier maudit, quand il vendit le manoir aux Au Lys, descendants de Philippe le Bel qui fit brûler les templiers...

Invitation / / Venez tous, vous, fils de nos ennemis ; / En votre honneur, sur la table soient mis / Les meilleurs mets ; venez en ma demeure, / / Y résider jusqu’à vos derniers jours ! / / Festoyez tous, profitez de cette heure / Pour célébrer d’être en ces lieux admis ; / Ils sont à vous, car je vous l’ai promis ; / Par ma folie, ici, que chacun meure, / / Très tôt viendront ici vos derniers jours ! / / Car ma vengeance irradie en ces tours, / En ces salons, ces culs de basse fosse… / Rien ne pourra plus vous porter secours, / Votre raison périra sans recours, / Puis votre vie… Ô dieux, que je me gausse ! / / Stellamaris

(Illustration : extrait de la tapisserie de Bayeux)

(Sonnet irrationnel)

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