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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Stellamaris
  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 21:40

Toujours dans le même jeu de rôles, ce poème trace l'ahurissement de Gwendal, l'amant d'Alwena, quand, alors que ça fait des années qu'il parcourt les contrées du rêve sans jamais y avoir rencontré quiconque venant du pays de l'éveil, il y croise Kristen et Héléna

Vous, ici ? / / « Que faites-vous dans mon rêve ? / Je visite cet endroit / Depuis tant de temps, sans trêve, / Chaque nuit ! Ne suis-je roi / / De ce qui naît dans ma tête / Quand je dors ? C’est mon récit ! » / « Désolé, je le regrette, / Mais puisqu’ici nous voici, / / C’est que ce pays magique / N’est pas ta création ! / Mais Alwena, c’est tragique, / Y souffre damnation ; / / Nous suivras-tu pour combattre / Son geôlier opiniâtre ? » / / Stellamaris

(Illustration : Tableau de "Manu" lors de l'exposition à l'atelier des capucins, fin juillet à Brest)

(Sonnet shakespearien)

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 08:56

Toujours dans le même jeu de rôles, nos personnages sont perplexes devant le présent que leur offre le roi Kuranès...

Un présent royal / / Un morceau de bois, / Grand comme le pouce : / Un présent de rois ? / Nulle taille-douce / / N’est là pour l’orner ! / Je reste ironique / À l’examiner… / « Mais il est magique ! / / Car il vous suivra / Jusqu’en votre monde / Et vous montrera, / À chaque seconde, / / Qu’il est bien réel, / Ce songe éternel ! » / / Stellamaris

(Image prise sur Internet)

(Sonnet shakespearien)

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 10:21

Toujours dans le même jeu de rôles, pour aller affronter le pire certains choix d'itinéraires sont difficiles...

Par où passer ? / / Passerons-nous par le lac d’ossements, / Antre de terreurs que chacun redoute, / Où chassent sans fin les bholes déments / Risquant notre perte en cas de déroute ? / / Ce sombre pays ne voit nuls soleils, / N’y brillent non plus d’étoile ou de lune ; / Seuls rougeoient au loin des volcans vermeils / Colorant de sang ces lieux d’infortune. / / Préfèrerons-nous les galions verts / De l’être maudit qui veut notre perte ? / Serons-nous trahis là-bas, sur les mers, / Pour qu’enfin notre mort lui soit offerte ? / / Ce serait frustrant, je crois, pour Xura ; / Non, face à face avec nous il jouera. / / Stellamaris

(Illustration : Tableau de "Gadal", à l'exposition des Ateliers des Capucins, fin juillet à Brest)

(Sonnet shakespearien)

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 09:51

Toujours dans le même jeu de rôles, je mets ce poème dans la bouche d'Atal l'ancien, le premier sage à avoir éclairé les personnages sur la nature de leur ennemi...

Qui est Xura ? / / Au pays de Xura sévit une entité / Qui lui donne son nom, car dans ces lieux il règne ; / C’est un être maudit, tant cruel qu'entêté, / Toute âme entre ses mains très cruellement saigne. / / Ne craignez nul combat quand vous serez chez lui, / Il est bien trop subtil pour l’attaque physique ! / L’épée est sans valeur, nulle arme ne lui nuit, / Préparez-vous plutôt pour un assaut psychique. / / Il lit à livre ouvert l’intime de vos cœurs / Et saura déceler la moindre des faiblesses ; / Voit-il en votre for une brèche, ou des peurs, / Il saura trouver là des forces vengeresses / / Pour vous anéantir, si vous ne triomphez ; / Mais si vous le vainquez, adieu tous ses forfaits ! / / Stellamaris

(Photographie : Peinture murale lors de l'exposition aux ateliers des capucins à Brest, fin juillet)

(Sonnet shakespearien)

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:33

Toujours dans le même jeu de rôles, la réaction de Kristen quand il a découvert l'endroit où sa soeur s'était volontairement enfermée, ces trois derniers mois...

Le cachot / / Dans quel sombre cachot / T’es tu donc enfermée ? / C’est pire que Dachau, / Ma sœur, ma bien aimée ! / / Sans même un vasistas, / C’est une cave aveugle / Que tu choisis, hélas ! / En la voyant, je beugle / / Et crois devenir fou ; / Quelle désespérance ! / Dieu, quel profond dégoût / Fit finir ton errance, / / Par un terrible dol, / Dans ce triste sous-sol ! / / Stellamaris

(La photographie a été prise sur Internet, ici)

(Sonnet shakespearien)

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 11:26

Voici la scène d'introduction de ce jeu de rôles qui inspire mes poèmes depuis quelque temps ; c'est suite à cette scène qu'ils vont découvrir et lire le journal d'Alwena

Mon Alwena, ma sœur / / Mon Alwena, ma sœur, que fais-tu dans ce lit ? / Tu t’agites, gémis, parais même te battre ; / Soudain, ce n’est plus toi ! Le monstre qui t’emplit / Nous dit de te tuer… Comment donc le combattre ? / / C’est dans cet hôpital, front blême, teint d'albâtre, / Que je t’ai retrouvée après trois mois, pâli / D’angoisse et de souci… Plus blanche que du plâtre, / Mon Alwena, ma sœur, que fais-tu dans ce lit ? / / Dans ton coma, tiens, tu rosis ? Ton teint joli / Reviendrait-il ? Non, tu rougis, et dans nul âtre, / Nul tison ne brûla si fort ! C’est l’hallali ! / Tu t’agites, gémis, parais même te battre / / Contre un être invisible et pourtant opiniâtre / Qui veut te posséder… Et ta force faiblit, / Je vois très nettement ta volonté décroître… / Soudain, ce n’est plus toi ! Le monstre qui t’emplit / Nous parle à travers toi – Noire comme Kali / Est sa voix ! – « Ça suffit ! Ce corps faible me châtre, / M’empêche de passer ! » Et même, sans un pli, / Nous dit de te tuer… Comment donc le combattre ? / Tiens bon ! Nous ferons tout pour vaincre l’acariâtre / Entité qui te tient et t’appelle à l’oubli / Éternel ! Nous vaincrons, bien mieux qu’aucun psychiatre, / Tu sortiras plus forte encor de ce conflit, / Mon Alwena, ma sœur ! / / Stellamaris

(Illustration : Statuette de Kali)

(Rondeau parfait)

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 11:54

Et voici le (presque) épilogue de ce jeu de rôles : Héléna se trouve face à Xura, l'entité qui tient Alwena prisonnière...

("presque" épilogue, car après il lui restera à convaincre ses compagnons de la réalité de la victoire... Ce ne sera pas simple...)

Xura / / (Héléna) / Qui donc es-tu, Xura, pour vouloir te repaître / Ainsi de nos terreurs, parsemant nos chemins / De ta douleur ? / Devant toi, tout est vain, et l’on voit disparaître / Toute joie en fumée ; ah, cruels examens / Pour notre cœur ! / (Xura) / / Je ne suis que vos pleurs agrégés en un être, / Somme des désespoirs de tant et tant d’humains, / de leur malheur ! / / Je suis votre miroir, ne me nommez donc traître / Si le désir est vain et n’a de lendemains, / Si meurt la fleur ! / / Nous avons trop souffert de vaines espérances, / Mieux valent les sanglots, ils sont encor moins rances ! / Tous le disent en moi, tous ceux-ci que je fus, / En chœur confus ; / / Viens donc te fondre en nous, la ténèbre est sagesse / Et seule véridique, accueille son ivresse, / Viens donc boire à foison au vin noir de ses futs / Toujours profus ! / / (Héléna) / / Xura, je te comprends ; mais regarde plus loin ; / Sache donc, mon ami, je connais la souffrance / Autant que toi ; / Pourtant, je suis debout ! Je t’en prends à témoin ! / J’ai perdu mes amis, mes jambes, et la danse ; / De bon aloi, / / Pourtant, fut l’accident ; je ne regrette rien, / Mais j’en fais mon appui, c’est ainsi que j’avance, / Avec la foi / Que de l'adversité surgit un plus grand bien, / Que vivre est un miracle, encor plus qu'on ne pense, / Ou qu’on ne voit ! / / Je pourrais te haïr mais je te tends les bras, / Reposes-toi donc sur mon sein ; tu renaîtras, / Tu verras la valeur immense de ta vie / Te faire envie ! / / (Xura) / / C’est vrai ? Je n’ose y croire… Et pourtant, ta chaleur / Fait fondre le glaçon qui fut toujours mon cœur ; / Je me dissous dans cette extase inassouvie, / L’âme ravie ! / / (Il disparaît, avec pour la première fois depuis des éternités une lueur de joie sur son visage) / / Stellamaris

(Illustration : "Le cri", de Edward Munch)

(Double sonnet à codas)

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 19:23

Si le poème d'hier était plutôt cauchemardesque, il n'y a pas que cela dans les contrées du rêve de Lovecraft, heureusement !

Serranian / / Merveilleuse cité flottant dans la nuée, / Quand le soleil couchant exalte tes couleurs, / Que de splendeurs ! / / Que les chante à jamais mon âme éberluée ! / Tu flottes librement, ne craignant nulles peurs / Dans tes hauteurs. / / Des vaisseaux naviguant sur les rayons de lune / Nous mènent jusqu’à toi, que rêva Kuranès. / Dieu sait, Méliès / /A créé moult beautés ; mais de semblable, aucune ! / Dans tes palais, plus merveilleux que ceux de Fès, / N’entre nul stress ! / / De nuages sont faits tes maisons, tes ruelles, / Et même les habits, les robes, les colliers / Vendus en tes marchés ! Quel bonheur pour les belles, / Si vous saviez ! / / Le temps, dedans tes murs que rafraîchit la brise, / Ne saurait s’écouler ; là sont aussi liés / Les crocs de la faucheuse ; Hadès, là, n’a de prise / Ni de gibiers ! / / Stellamaris

(Photographie : Ciel de Brest. Le dessin, une robe de nuages, est de la joueuse qui joue le rôle d'Héléna dans la partie de jeu de rôles où nous avons visité cette ville)

(Sonnet à codas)

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 23:39

Toujours dans mon jeu de rôles sur les Contrées du Rêve, les personnages, Kristen et Héléna, ont reçu d'un sage des révélations sur l'épreuve qui les attend pour pouvoir délivrer Alwenna, ainsi qu'un étonnant conseil, concernant des alliés plutôt inattendus mais qui pourront se révéler précieux...


Là aussi, le dessin est du joueur qui joue le personnage de Kristen

Les goules / (Étonnant conseil d’un sage) / / Profonde est la terreur que suscitent les goules / Et la répulsion qu’inspirent leurs festins / Faits d’intestins / Farcis aux vers, et d’os pourris ; elles sont foules / Aux lieux maudits ; mais ne se fient à leurs instincts / Que les crétins ! / / Ces charognards, vous les jugez pires qu’ignobles, / Et digne d’un démon leur diète de chacal / Vil, bestial ? / Que vous les méprisez ! Vous croyez-vous plus nobles / Quand en chacun dansent tango - bal infernal - / Le bien, le mal ? / / Sachez, c’est en ce nœud à l’intime de l’âme / Qu’est la prison où l’ennemi tient votre sœur ; / Vous le vaincrez si vous pouvez vaincre sa flamme / En votre cœur. / / Le combat se tiendra au creux d’un labyrinthe / Où tout humain se perd ; la goule, en sa candeur, / Ne connaît ces tourments ; ce guide, en cette enceinte, / Ne craint l’horreur ! / / Stellamaris

(Sonnet à codas)

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 21:50

Toujours dans le même jeu de rôles, voici un poème que j'ai écrit en m'inspirant d'une réplique du personnage d'Héléna, après qu'elle ait pris conscience que Alwenna est victime d'une entité de cauchemar, qui la tient prisonnière des propres contradictions de son âme...

J'ai pris comme illustration une partie des notes prises par le joueur qui joue le personnage de Kristen

Poème d’Héléna / J’ai parcouru les rives de la mort, / J’ignorais tout du pays onirique ; / Mon Alwenna, si funeste est ton sort ; / Que, par mon rêve, il ne te soit tragique ! / / Je n’ai jamais commis nul acte épique, / Mais je fus folle et payais le prix fort ; / M’étant fiée aux mots d’une cynique, / J’ai parcouru les rives de la mort / / Et j’en revins ! Par un constant effort, / Renaît la Vie ; et qu’elle est fantastique ! / Mais, me battant pour gagner ce trésor, / J’ignorais tout du pays onirique / / Où tu t’enfuis ; un être maléfique / T’y posséda ; pitié, résiste encor, / Ton cœur, ton sang, nous voici ! Ne panique, / Mon Alwenna, si funeste est ton sort, / Rien n’est perdu ! Notre amour, comme l’or / Que ne dissout nul acide, est féerique ; / Sera vaincu ce démon qui te mord ; / Que, par mon rêve, il ne te soit tragique ! / / L’enfer est doux devant l’être sadique / Qui te dévore et ricane en ténor… / Bravant la peur, voici que je rapplique / Te délivrer ; tu reverras le port : / J’ai parcouru les rives de la mort ! / / Stellamaris

(Rondeau parfait)

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