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  • : Stellamaris. Poèmes et photographie
  • : Poésie classique et photographie, mis en résonance l'un avec l'autre - Edition
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  • Poète et photographe, explorant tout particulièrement les résonances entre l'image et l'écrit
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 23:24

Dans le même jeu de rôles, Kristen a appris qu'un jeune homme a été vu psalmodier les noms trois fois maudits de Nyarlathotep, le Chaos Rampant, et d'Athoth, le démon sultan...

http://img.xooimage.com/files98/6/6/f/le-retour-du-cauchemar-429ee9e.jpg

(Illustration : Statue du Pharaon Kephren. Le Pharaon Noir est un des avatars de Nyarlathotep)

(Variante de sonnet à écho)

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 10:32

Je reprends mon travail d'écriture sur jeu de rôles ; ici, Héléna, suite à sa victoire sur Xura, s'est fait demander sa main par Kuranès, le roi du pays d'Ooth-Nargaï dans les contrées du rêve, dont voici une illustration. Doit-elle accepter, sachant qu'elle vit aussi dans le monde de l'éveil ?

Dilemme / / C’est dans mes nuits qu’il me courtise… Aucune trêve / À ses assauts ! Et qu’il est beau, ce puissant roi ! / Craquerai-je pour lui, lui promettant ma foi ? / Toujours seule ici-bas, vivre l’hymen en rêve ? / / Sur la Terre il n’est plus ; quand chaque nuit s’achève, / Au matin, je dois vivre encore un nouveau jour ; / Si je dis oui, dans notre monde, adieu l’amour ! / Toujours seule ici-bas, vivre l’hymen en rêve ? / / Mais son regard est un torrent fou qui m’enlève ; / J’ai fait mon choix, je suis sa reine désormais, / Célibataire en notre monde à tout jamais, / Toujours seule ici-bas, je vis l’hymen en rêve ! / / C’est dans mes nuits qu’il me courtise… Aucune trêve, / Toujours seule ici-bas, je vis l’hymen en rêve ! / / Stellamaris

(Illustration tirée d'une BD américaine sur les contrées du rêve de Lovecraft, disponible sur Internet ici)

(sonnet à échos)

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 21:31

Une partie de la première séance de jeu de rôles "Un manoir hanté", que j'avais annoncée il y a quelque temps par un poème du même titre.

Le manoir / / Quel est donc ce manoir que je vois sous la lune / Alors qu’en plein soleil le sauvage genêt / Règne en maître en ces lieux ? Chaque nuit il renaît, / Ce prodige n’est-il présage d’infortune ? / / En franchissant son huis, nous pouvons voir qu’aucune / Modernité ne suit ; Héléna marche droit : / Nous sommes dans le songe, à croire ce qu’on voit ! / Ce prodige n’est-il présage d’infortune ? / / Gît dans la crypte un templier ; que sa rancune / Est sans appel ! Le médaillon, qu’il porte au cou / Dit qu’il revient pour se venger ; tout meurt d’un coup ! / Ce prodige n’est-il présage d’infortune ? / / Quel est donc ce manoir que je vois sous la lune ; / Ce prodige n’est-il présage d’infortune ? / / Stellamaris

(Illustration : Jacques de Molay)

(Sonnet à échos)

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 11:07

Dans un autre jeu de rôles qui commence, mon personnage, John Woe, biologiste et poète, est frappé de rencontrer aux entretiens d'embauche pour une expédition en Antarctique en 1933 une ravissante jeune femme, Elizabeth Swann, ingénieur en mécanique aéronautique. Du coup, dès le lendemain, il lui adresse un poème :

Une rose en hiver / / Sauvage et fière, elle tient bon, chantent mes vers ; / Je tiens à la louer, cette beauté sauvage / Qui ne craint les frimas, car tel est son courage ! / Des roses, la beauté croît au cœur des hivers ! / / Les hommes sont mesquins et bien souvent pervers ; / Elle prend leur métier, crânement les affronte / Et les surpasse tous ; ils en meurent de honte ! / Des roses, la beauté croît au cœur des hivers ! / / Le mortel Antarctique où gèlent toutes chairs / Ne la rebute pas ; elle y court, elle y vole, / Les défis, les périls ravivent sa corolle ! / Des roses, la beauté croît au cœur des hivers ! / / Sauvage et fière, elle tient bon, chantent mes vers ; / Des roses, la beauté croît au cœur des hivers ! / / Stellamaris

(Sonnet à écho)

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 10:17

Une amie m'a demandé une dédicace en vers pour mon dernier roman, Xura ; la voici :

Dédicace pour Xura / / De ce roman, qui put savoir quel fut le fruit ? / J’appris beaucoup, et je revis, je devins homme / Car l’on descend jusqu’en son âme au creux du somme, / Du cauchemar au rêve, en plein cœur de la nuit ! / / Toi, mon amie, ouvre ton cœur et fuis le bruit, / Écoute le récit que ce livre raconte, / Cet étrange voyage est beaucoup plus qu’un conte, / Du cauchemar au rêve, en plein cœur de la nuit ! / / Prends Héléna pour guide ; oncques elle ne fuit ! / Car pour vaincre nos peurs elle connaît la route ; / Du pire désespoir, quelle fut la déroute / Du cauchemar au rêve, en plein cœur de la nuit ! / / De ce roman, qui put savoir quel fut le fruit / Du cauchemar au rêve, en plein cœur de la nuit ? / / Stellamaris

(Sonnet à échos)

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:28

Vous avez pu lire ici les poèmes qui illustrent mon premier roman, "Xura". Il vient de sortir aux Editions Stellamaris. En cliquant sur l'image de couverture, vous serez redirigés vers la page où il est possible d'en consulter des extraits et de le consulter.

http://editionsstellamaris.blogspot.fr/2013/10/xura.html

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 22:38

Après "Xura", ce poème donne le canevas d'un autre jeu de rôles que j'ai envie de proposer à mes joueurs...

Un manoir hanté / / Dans un manoir hanté au cœur des Monts d’Arrée, / Un sorcier maléfique autrefois fut brûlé ; / Je ne le savais pas ; quelle atroce soirée / Je passais en ces murs ! Que j’en fus ébranlé ! / / Depuis près de mille ans il rumine vengeance. / Il survit dans le rêve, il s'y trouve exilé, / Mais il reste puissant et – J’en suis affolé – / Complote pour venir appliquer sa sentence : / / Le chaos ici-bas. Il veut voir délié / Ce dieu si redouté dont c’est la jouissance ! / Pour ouvrir un portail il doit, comme allié, / Pervertir un enfant, en voler l’innocence… / / Un objectif atteint ? Quel étrange regard / A ce simple d’esprit qui rode, furibard, / Partout aux alentours… J’en tremble et j’en frissonne ! / / Au pays onirique il peut bien se cacher, / Je le débusquerai, je saurai l’empêcher / De faire qu’ici-bas le glas à nouveau sonne / / Tout comme au temps jadis, quand l’immonde noirceur / De ses agissements faisaient régner la peur / Partout dans le pays, sans épargner personne. / / Stellamaris

(Photographie : La tour de la Motte-Tanguy à Brest)

(Carillon)

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 19:24

Et voici le dernier poème qui me manquait à écrire pour le compte-rendu de cette partie de jeu de rôles ; de la plume d'Alwena et annexé à son journal, donc au tout début du livre, il relate comment elle a décidé de se séparer d'Héléna pour arpenter les terres du rêve...

Tu m’oublieras, Héléna! / / Un monde nouveau m’attend ; radieuse, / Je m’en vais l’explorer ; alors, adieu ! / Car je ne puis t’emmener en ce lieu ; / Tu m’oublieras, Héléna, sois heureuse ! / / Tu ne le sais, je suis aventureuse / Et mes chemins, tu ne les comprendrais ; / Je crois bien que tu t’épouvanterais… / Tu m’oublieras, Héléna, sois heureuse ! / / Tu me jugeras ingrate, oublieuse… / Dans ma douleur, c’est toi qui m’enfantas, / Je sais bien tout ce que tu m’apportas ! / Tu m’oublieras, Héléna, sois heureuse ! / / Merci, ton amitié fut fabuleuse ; / Tu m’oublieras, Héléna, sois heureuse ! / / Stellamaris

(Photographie : Rade de Brest ; je l'ai choisie car, pour moi, elle évoque des adieux)

(Sonnet à écho)

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:41

Toujours pour le même ouvrage (compte-rendu d'une partie de jeu de rôles illustré par des poèmes), je reviens au tout début de l'histoire : Ce poème illustrera le journal d'Alwena

Vivre libre ! / / Telle mon atroce faim : / Que de ces murs je m’évade, / Qu’enfin mon esprit gambade ! / Je veux vivre libre, enfin ! / / C’est comme un carcan sans fin / Qui m’enserre et m’emprisonne ; / Qu’une heure nouvelle sonne, / Je veux vivre libre, enfin ! / / Brest est semblable au couffin / Qui, pour un chien, sert de cage ; / Ah, que tout cela dégage ! / Je veux vivre libre, enfin ! / / Telle est mon atroce faim : / Je veux vivre libre, enfin ! / / Stellamaris

(Illustration prise sur Internet, ici)

(Sonnet à écho)

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 22:37

Et voici le poème qui clora cet ouvrage ; il me reste deux poèmes à écrire pour le finaliser, mais qui s'inséreront au tout début...

Vaincre les craintes de Kristen aura été encore plus difficile que de vaincre Xura ; finalement c'est Alwena qui y est arrivé, il lui aura fallu presque un mois pour cela...

Le pire n'est pas sûr / / Si Xura t’avais vaincu / – Ce que ton âme redoute – / Tu n’aurais connu nul doute, / Et nul n’aurait survécu. / / Convaincu de ta déroute, / Tu n’aurais pas attendu, / Pour te tuer ; lors, sa route / De désespoir répandu / / Aurait été grande ouverte ! / Souviens-toi ! J’étais son dû, / Mais il voulait voir perdu / Mon corps ! Chaude fut l’alerte ! / / Mais le pire n’est pas sûr ; / Si vivre de crainte est dur, / C’est surtout du masochisme / / Car trop cultiver la peur, / Par un étrange atavisme / Hâte souvent le malheur ; / / Et l’on peut sans angélisme / Cueillir le jour, le bénir, / Et de tout se réjouir ! / / Stellamaris

(Photographie : Votre serviteur)

(Carillon)

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